Paris le 4 septembre 2025 - La transition énergétique française a enfanté une espèce rare et lucrative : le "Hibou Électrique", né des courbes d’arrêt d’éoliennes et de panneaux solaires. On les voit pulluler sur les graphiques de RTE, chaque fois que le soleil brille trop fort ou que le vent souffle trop généreusement.
Pourquoi ces arrêts ? Parce que trop d’électricité rend les prix de marché de l'électricité … négatifs. Et dans la grande logique administrative, plutôt que de vendre à perte… on débranche !
Mais attention : pas question que nos chers promoteurs se retrouvent plumés. Grâce aux "filets dorés" de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE), ils touchent plus en ne produisant rien, qu’en produisant vraiment : une rentabilité phénoménale !
· 35 % pour l’éolien terrestre,
· 50 % pour le solaire,
· Et le Graal absolu : 70 % pour l’éolien offshore.
Un restaurateur rêve de 8 %, un paysan se bat pour 2 %, un concessionnaire d’autoroutes vit grassement avec 20 %... mais nos seigneurs du vent et du soleil, eux, bronzent aux Maldives pendant que leurs machines dorment au champ : les hiboux veillent, et les gueux que nous sommes paient.
Alors oui, les campagnes françaises se couvrent de « têtes de hiboux » … mais derrière ces jolis dessins sur les courbes de production d’électricité, la réalité est effarante : des promoteurs gavés d’argent public pour ne rien produire, et des Français plumés jusque sur leur facture d’électricité.
En résumé : Eux dorment tranquilles sous les cocotiers, les éoliennes dorment dans les champs, et c’est vous qui payez la sieste.