Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
FRANCE – Carnac Megaliths at Risk: UNESCO Site Threatened by Industrial Wind Project https://environnementdurable.org/france-carnac-megaliths-at-risk-unesco-site-threatened-by-industrial-wind-project/
SAUVER CARNAC PATRIMOINE MONDIAL DE l'HUMANITE https://environnementdurable.org/sauver-carnac-patrimoine-mondial-de-lhumanite/
| Ces Normands ont dit non aux éoliennes, et ils ont gagné ! | | Une petite victoire contre l'éolien peut en appeler bien d'autres, comme les petits ruisseaux font de grandes rivières. • Etienne Lombard 22 juillet 2025 | | | La vallée de l’Orne et de l’Odon, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Caen (Calvados), menaçait d’être saccagée par l’implantation d’un vaste parc d’éoliennes géantes (plus de 200 mètres de hauteur). Mais le 18 juillet, l’opérateur, la société Neoen, a annoncé qu’il renonçait à son projet. S’achèvent ainsi, par une éclatante victoire, trois ans d’une âpre lutte menée par tout un territoire (habitants, agriculteurs, élus), fédéré au sein d’un collectif informel puis d’une association apolitique, Vigi Environnement Orne Odon. Qui aurait parié, pourtant, sur les chances de ces quelques bonnes volontés issues du terroir local, contre le premier producteur indépendant français d’énergies renouvelables, mais aussi géant mondial présent dans quatorze pays et trois continents, avec quelque 200 sites en activité ?
Parfois pourtant, David défait Goliath Au printemps 2022, l’alerte était donnée par de premiers démarchages auprès de propriétaires de la commune de Fontenay-le-Marmion, où une consultation immédiate de la population débouche sur une participation de plus de 50 % des habitants, dont 92 % refusent l’installation d’éoliennes. Le mouvement est lancé et va rapidement faire tache d’huile. Le collectif informel qui fédère les premiers volontaires va trouver sur sa route Élisabeth Borne, alors Premier ministre, en visite sur le marché d’Aunay-sur-Odon. Elle se veut rassurante. « Il faut l’aval des habitants pour installer des éoliennes », affirme-t-elle, même si l’expérience tendrait plutôt à constater le contraire. Quand le conseil communautaire des vallées de l’Orne et de l’Odon s’empare de l’affaire, commande une étude puis lance une campagne d’information invitant à des débats publics, il s’avère que des éoliennes géantes pourraient être installées jusqu’à 500 mètres des habitations. | | Shéma indiquant les différences de hauteur entre une éolienne, le Mont Saint Michel, le CHU de Caen, un pylône électrique et une maison. Le collectif Vigi Éolien Orne Odon est alors créé et commence un patient travail de porte-à-porte. Il se constituera en association, quelques mois plus tard, afin d’être plus efficace, de pouvoir notamment ester en justice et d’obtenir aide et conseils d’autres associations constituées. Méconnaissance et appât du gain
Joint par BV, Henri Texier, vice-président de la Fédération Environnement Durable et président de l’Association Belle Normandie Environnement qui a combattu le projet Neoen aux côtés de Vigi Éolien Orne Odon, explique que « comme toujours dans ce type de combat, il faut s’attaquer à deux grands obstacles : la méconnaissance quasi générale par les personnes concernées des projets éoliens et de leur impact concret, et l’appât du gain, qui incite nombre de propriétaires terriens (agriculteurs, bien souvent) à accepter de louer leur terrain sans même lire le contrat, et pousse certains élus locaux à soutenir les projets ». En trois ans, les militants anti-éoliens multiplient les visites chez les habitants et les propriétaires de terrains, les réunions publiques, les manifestations, recevant le soutien de personnalités comme Stéphane Bern ou André Bercoff.
Tout comme Stéphane Bern, André Bercoff est venu soutenir les opposants au projet éolien. Même si « la presse régionale relaie bien peu les opposants au projet, et notamment Ouest-France, dont la ligne est très pro-éoliennes », confie Henri Texier, Il faut informer, coûte que coûte, avant que les habitants ne regrettent d’avoir tardé à agir.
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Les vices cachés des projets éoliens Si les habitants comprennent assez vite la gêne que procure, au quotidien, une éolienne plantée à quelques centaines de mètres, à peine, de leur habitation, les propriétaires signent souvent trop vite, car « ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’après les 20 à 25 ans de leur durée de vie, les éoliennes sont remplacées par de nouvelles, sur un emplacement voisin du même terrain ». Le propriétaire signe donc « un bail emphythéotique, dont le niveau de rémunération est très variable, et qui l’engage, ainsi que ses descendants, sur 60 voire 80 ans ». Par ailleurs, en théorie du moins, « une clause du contrat oblige l’exploitant à mettre une réserve dans une banque permettant de remettre en état la partie du terrain dont l’éolienne arrive en fin de vie ». Mais en réalité, « nous avons constaté que le montant de cette réserve est très inférieur au coût réel de remise en état. Et dans la plupart des cas, le promoteur obtient de la préfecture une dérogation lui permettant de laisser en place le socle en béton ». Il faut ajouter à cela le problème non résolu du stockage des pales, qui ne se recyclent pas, ce qui a conduit les exploitants de certains parcs à « laisser en place les anciennes éoliennes après en avoir installé des neuves à proximité ». Le renouvellement des premiers parcs éoliens français commençant tout juste, ces cas ingérables et litigieux vont donc mathématiquement se multiplier, promettant pour bientôt un gigantesque scandale écologique, que le ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, se gardait bien d’évoquer lorsqu’elle défendait devant les parlementaires l’objectif de doubler, à terme, un parc actuel de 10.518 éoliennes en opération, tel que recensé en janvier 2025 sur la base Open ReMap. La nouvelle de l’abandon du projet éolien Orne Odon, elle, commence déjà à faire le tour des réseaux sociaux
| National | Éoliennes en France : pourquoi tout s’arrête brutalement ? | | | Photo of author Gabin .B Publié le 21 juillet 2025 https://lenergeek.com/2025/07/21/eoliennes-en-france-pourquoi-tout-sarrete-brutalement/ Les projets éoliens en France sont stoppés par la justice, provoquant un véritable bouleversement.
L’essor des parcs éoliens en France se heurte à un sacré obstacle : plusieurs projets viennent d’être annulés par la justice. Ces décisions soulèvent de vives questions sur l’équilibre entre la production d’énergie renouvelable et les tensions entre développement durable. Pour l’heure, l’énergie éolienne représente 10 % de la production totale d’électricité en France, mais son développement se voit freiné par des préoccupations environnementales et sociales. Annulations judiciaires et saturation visuelle En Charente, la Cour d’appel de Bordeaux a mis fin à un projet d’installation de six nouvelles éoliennes à La Faye, en arguant que la région souffre déjà d’une saturation visuelle. Nathalie Mercier, qui vit dans la région depuis quinze ans, raconte que les lumières rouges clignotantes semblent inonder l’horizon, rendant l’endroit particulièrement oppressant. Avec déjà 230 éoliennes sur seulement 20 km, les riverains dénoncent un véritable encombrement visuel, ce qui pourrait avoir un impact sur la valeur immobilière. Xavier Mathieu, délégué départemental de la Fédération environnemental durable (FED), insiste sur la nécessité de respecter les « seuils d’alerte » et de préserver un « espace de respiration ». Carole Moreau, première adjointe à La Faye, reconnaît que cette décision de justice doit être acceptée et qu’il faut désormais se tourner vers des projets moins intrusifs pour le cadre de vie local, comme un parc éolien citoyen. Décisions de justice marquantes Le 3 avril, la cour administrative de Nancy a également stoppé un projet ambitieux dans le nord-est de Reims. Ce projet prévoyait l’installation de 63 éoliennes, certaines culminant à 200 mètres en bout de pale. Les juges ont estimé que les seuils d’alerte pour juger de la saturation visuelle étaient largement dépassés et que le projet contribuait à enfermer les horizons locaux. Par conséquent, une nouvelle étude d’impact sera nécessaire avant toute régularisation future. Le Conseil d’État a adopté une décision similaire pour le projet éolien du Bel Essart, qui se trouve dans les communes charentaises de Villefagnan, La Faye et Raix. C’est la première fois en France qu’un projet est stoppé pour une atteinte à la commodité du voisinage en raison de la saturation visuelle. Réactions locales et effets sur la vie quotidienneµ Jean-Noël Rainaud, habitant en Charente, exprime sa frustration à Franceinfo face aux nuisances causées par les champs d’éoliennes situés à proximité. Il mentionne notamment les effets stroboscopiques et un bruit constant mesuré à 60 décibels. Son témoignage illustre bien les tensions qui montent entre le développement de l’énergie et la qualité de vie des habitants. La réglementation impose actuellement une distance minimale de 500 mètres entre les éoliennes et les habitations, une règle en vigueur depuis plus de trente ans malgré la taille nettement plus importante des éoliennes modernes. Et pour la suite ? Ces annulations marquent un tournant dans le débat sur l’énergie éolienne en France. Elles montrent bien qu’il faut organiser les projets de manière à concilier les besoins en énergie et les préoccupations des riverains. Pour Xavier Mathieu et son association « Stop Eolien 16 », ces décisions donnent de l’espoir, car elles témoignent d’une prise en compte des désagréments ressentis par les habitants. Les responsables locaux, comme Carole Moreau, reconnaissent qu’il est temps d’écouter les revendications des citoyens : « On a fait notre part, on peut laisser la place aux autres. » Ce retournement pourrait encourager l’exploration de sources d’énergie moins envahissantes ou conduire à une meilleure intégration paysagère des infrastructures existantes. |
| | Arnaques à l'énergie : le nouvel eldorado des cybercriminels Par Salomé Ferraris https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/arnaques-a-l-energie-le-nouvel-eldorado-des-cybercriminels-20221228
Le 29 décembre 2022 à 09h25 ENQUÊTE - De nombreux escrocs profitent de la hausse des tarifs de l'énergie pour mieux tromper les consommateurs. Leurs faux sites sont quasiment indétectables, même pour les professionnels. Les prix de l'électricité bloqués pendant trois ans ? Didier, 45 ans, a bondi sur l'occasion lorsqu'il a vu apparaître sur Facebook cette publicité pour le fournisseur d'énergie Engie. Soucieux d'économiser quelques euros, l'informaticien a cliqué sur ladite annonce commerciale, rentré ses informations bancaires... et puis plus rien. «C'était une offre factice. J'ai été débité de 786 euros», se remémore-t-il, mal à l'aise. Derrière cette publicité se cachait un cybercriminel usurpant l'identité du groupe industriel français. L'histoire de Didier n'est pas un cas à part. Ils sont des centaines à s'être fait avoir par ce type de sites frauduleux liés à l'énergie : contrats de gaz ou d'électricité, achats de granulés ou de poêles à bois... Alors que les prix de l'énergie augmentent et que les Français cherchent des solutions pour se chauffer moins cher, les signalements pour escroqueries ont été multipliés par dix par rapport à l'an dernier selon Signal-arnaques. Même constat pour FranceVerif, une société spécialisée dans la détection de faux sites en ligne. L'organisme constate une augmentation de 127 % des sites frauduleux présentant des achats de poêles à bois et de poêles à granulés. Cibler les victimes via les réseaux sociaux Les bonnes vieilles techniques comme le phishing, une méthode qui consiste à faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un tiers de confiance afin de lui soutirer des renseignements personnels, sont toujours en vogue chez les hackeurs. Et le rabattage des internautes vers ces sites aux promesses douteuses se fait de plus en plus via des publicités ciblées sur les réseaux sociaux. « Comme toutes les marques, les cybercriminels ont accès aux outils dédiés aux annonceurs, qui aident à mieux cibler de potentielles victimes en fonction de l'âge, des intérêts ...», note Laurent Amar, cofondateur de Franceverif. En passant par les réseaux sociaux, les escrocs bénéficient du nombre important d'utilisateurs de ces plateformes. Et ils savent comment contourner leurs mesures de protection. « Pour éviter la prolifération des arnaques, les plateformes vérifient seulement l'ancienneté du compte qui souhaite acheter de la pub», note l'expert. Les cybercriminels se sont adaptés à la contrainte. Il leur suffit d'acheter d'anciens comptes Facebook ou Instagram pour lancer des campagnes de publicité en toute impunité. Quelle que soit la méthode utilisée, la finalité reste la même : récupérer les informations personnelles des utilisateurs. « Lorsqu'une pièce d'identité est demandée pour un achat, l'internaute peut voir son identité usurpée, ses comptes bancaires piratés», poursuit Laurent Amar. Une fois tombé dans le piège, il peut s'avérer difficile d'obtenir un remboursement de la part de sa banque. Arnaques, crimes et marketing Les cybercriminels sont de plus en plus dangereux et organisés. Un phénomène qui s'explique par la professionnalisation des escrocs. « Nous ne sommes plus confrontés à l'archétype de l'adolescent dans sa chambre obscure derrière son écran », souligne Jean-Jacques Latour, responsable expertise pour la plateforme Cybermalveillance. Les hackers s'organisent en réseau pour créer jusqu'à 80 sites frauduleux par jour. Chaque membre de la nébuleuse a un rôle bien précis : service client, développement, publicité, etc. Le marketing des plateformes ne fait pas exception. Une arnaque en ligne en 2022 ne ressemble en rien aux premières ébauches grossières. L'interface des sites est léchée, les fautes d'orthographe inexistantes, les avis 5 étoiles sur Google se comptent par milliers, etc. « Les criminels sont même capables d'acheter sur internet des protocoles HTTPS (qui sécurisent la connexion, NDLR) pour rendre leur site crédible », constate Florence Sède, professeure en informatique à l'Université de Toulouse. C'est le cas de bois-energie-plus.com, qui promet des granulés de bois made in France à bas prix. « Quand un site de fournisseur d'énergie est en tout point similaire au vrai, tout le monde peut se faire avoir, même les professionnels », tranche Laurent Amar. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 40 millions d'e-acheteurs en France, Franceverif dénombre 26 millions de victimes en 2021. Jean-Baptiste Boisseau, membre de Signal-arnaques, l'avoue à demi-mot : « La lutte contre les cyberescrocs est rarement couronnée de succès. » Et pour cause. «La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, NDLR) n'est pas encore mise en alerte qu'il n'y a déjà plus de trace », déplore l'expert. En moins de deux semaines, les sites frauduleux ont déjà disparu... pour réapparaître sous un nouveau nom. Pour aider les particuliers à déceler les arnaques à la rénovation énergétique ou aux contrats de gaz et d'électricité, la DGCCRF et l'UFC Que Choisir publient des fiches recommandations. Mais ces conseils de prévention semblent dépassés face à une menace en constante évolution. Une des solutions les plus efficaces reste l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA). Franceverif a développé Eden, une application gratuite qui décèle des escroqueries en se basant sur plus d'une centaine de critères : moyen de paiement, nom de domaine, date de création, etc.
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| | | Éoliennes en vue : comment protéger votre cadre de vie face aux projets énergétiques ? Rédacteur CartoImmo Découvrez les recours juridiques et les stratégies pour s'opposer à l'installation d'un parc éolien près de chez vous, tout en comprenant les enjeux énergétiques et environnementaux. Éoliennes en vue : comment protéger votre cadre de vie face aux projets énergétiques ? Introduction Les parcs éoliens se multiplient en France, répondant à une volonté politique de transition énergétique. Cependant, leur implantation suscite souvent des tensions locales. Paysages modifiés, nuisances sonores, impacts sur la biodiversité : les riverains s'interrogent sur leurs droits et les moyens de faire valoir leurs préoccupations. Cet article explore les recours possibles pour s'opposer à un projet éolien, tout en analysant les enjeux économiques et écologiques sous-jacents. Comprendre le cadre juridique des parcs éoliens 1. Le processus d'autorisation L'installation d'un parc éolien est encadrée par le Code de l'environnement et le Code de l'urbanisme. Le promoteur doit obtenir : - Un permis de construire pour les éoliennes de plus de 12 mètres
- Une autorisation environnementale (anciennement étude d'impact)
- Une autorisation d'exploitation commerciale (AEC) pour les parcs de plus de 5 machines
Exemple : En 2022, 34% des projets éoliens ont fait l'objet de recours, selon les données du ministère de la Transition écologique. 2. Les instances décisionnelles Le préfet est l'autorité compétente pour délivrer les autorisations. Cependant, les communes et les intercommunalités jouent un rôle clé : - Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) peut identifier des zones d'exclusion
- Les communes peuvent émettre un avis consultatif
- Les Schémas Régionaux Éoliens (SRE) fixent des objectifs territoriaux
Les motifs légaux d'opposition 1. Atteinte au patrimoine et au paysage La loi Paysage de 1993 et le Code du patrimoine offrent des bases juridiques pour contester un projet. Les arguments recevables incluent : - Dégradation d'un site classé ou inscrit
- Altération d'un panorama remarquable
- Impact sur les monuments historiques
Cas pratique : En 2021, le projet de parc éolien de Saint-Rémy-des-Landes a été annulé pour atteinte au paysage du Mont-Saint-Michel. 2. Nuisances sonores et sanitaires Les éoliennes doivent respecter des seuils acoustiques stricts : - 35 dB(A) le jour et 30 dB(A) la nuit en limite de propriété
- Des études d'impact acoustique doivent être réalisées
Les riverains peuvent demander des mesures de bruit avant et après installation. En cas de dépassement, des sanctions peuvent être prononcées. 3. Risques pour la biodiversité L'étude d'impact doit évaluer : - Les collisions avec les oiseaux et chauves-souris
- Les perturbations des couloirs de migration
- Les effets sur les habitats naturels
Chiffres clés : Selon la Ligue pour la Protection des Oiseaux, les éoliennes seraient responsables de 10 à 20 000 morts d'oiseaux par an en France. Les recours administratifs et juridiques 1. Le recours gracieux Première étape : adresser un recours gracieux au préfet dans les 2 mois suivant l'affichage de l'autorisation. Ce recours doit être motivé et étayé par des preuves techniques. 2. Le recours contentieux En cas de rejet du recours gracieux, il est possible de saisir le tribunal administratif dans un délai de 2 mois. Les arguments doivent porter sur : - Des vices de forme dans la procédure
- Des erreurs manifestes d'appréciation
- Des illégalités externes (non-respect des lois)
Coût : Comptez entre 1 500 € et 5 000 € pour un recours contentieux, selon la complexité du dossier. 3. Le référé suspension Cette procédure d'urgence permet de demander la suspension des travaux en attendant le jugement sur le fond. Elle doit démontrer : - Un doute sérieux sur la légalité du projet
- Une urgence à suspendre les travaux
Stratégies complémentaires 1. L'action collective Créer une association de riverains permet de : - Mutualiser les coûts juridiques
- Avoir plus de poids dans les négociations
- Organiser des actions médiatiques
Conseil : Consultez un avocat spécialisé en droit de l'environnement dès la phase de concertation préalable. 2. La médiation environnementale Cette approche alternative peut aboutir à : - Des modifications du projet
- Des compensations financières
- Des mesures d'accompagnement
3. L'expertise indépendante Faire réaliser des contre-études par des bureaux d'études indépendants peut renforcer votre position. Les domaines à expertiser : - Acoustique
- Paysage
- Biodiversité
Les alternatives à l'opposition frontale 1. La participation financière Certains promoteurs proposent aux riverains : - Des participations au capital
- Des loyers pour l'occupation des terrains
- Des fonds pour des projets locaux
Exemple : En Allemagne, certains parcs éoliens sont détenus à 100% par les habitants. 2. L'intégration paysagère Négocier des mesures pour : - Choisir des modèles d'éoliennes moins visibles
- Planter des haies brise-vue
- Adapter les couleurs des machines
3. Le suivi environnemental Demander la mise en place de : - Comités de suivi
- Mesures de compensation écologique
- Protocoles de monitoring
Conclusion : vers un équilibre nécessaire L'opposition à un parc éolien ne doit pas être perçue comme un rejet des énergies renouvelables, mais comme une recherche d'équilibre entre transition énergétique et qualité de vie. Les recours existent, mais leur succès dépend souvent de la qualité des arguments techniques et juridiques avancés. Dans un contexte de crise climatique, la solution réside peut-être dans des modèles de gouvernance plus participatifs, où les riverains deviennent acteurs plutôt que simples observateurs des projets énergétiques. Pour aller plus loin : Consultez le site du ministère de la Transition écologique et les associations locales de protection de l'environnement pour des informations actualisées sur les projets en cours dans votre région. |
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